vendredi 10 juillet 2020

Dans quel monde suis-je tombé ?

Un endroit où les choix n'existent pas.
Une Fatigue générale.
Tous ces égos qui ne voient que leur minois
Fatigue générale
Du jugement, loin d'être le dernier
De ces faux chefs de légions écervelées.
Dans leur tête, 
De la semoule, du blé, l'oseille et des billets
Un champ en jachère de sa chaire humanité.
Le crabe n'a rien pour hurler
Silencieusement il chiale
Il sent qu'il a mal
Il enterre peu à peu l'humanisme
Pendant qu'on applaudit le fordisme.
Trop de sensibilité viscérale
Pour ce rêveur animal.
Petit crabe d'impassibilité,
Accroché comme il peut à son rocher
Mollusque dur contre des vents qui ne font pas marrée.
Nous sommes 
Les inadaptés, 
Les sans-travail, 
Les artistes, 
Les nourriciers,
Une toute autre mentalité.
Dans son oeil, ce sera toujours plus prisé
Qu'un mouton bien sapé pendu à sa cravate,
L'égo pensant échapper à sa peur du traîne-savate,
Courant hagard comme un fou après l'or
Horrifié par la funeste fin de Pandore.

Dans quel monde suis-je tombé ?

Le Cancer a des aspirations aussi
Et ce n'est pas à être aspiré.
Spirale sociétale infernale confinée 
A assez duré.
Il réclame pinces fermées
De la terre, de l'espace, et la liberté
Il ne faut pas entrer dans le moule égoïste
Et se perdre dans un supermarché
De rayons tristes.
Nous sommes les produits aveuglés
De la vie qui nous passe sous le nez.
Souvent, le petit crabe accuse mercure retro
Mais c'est juste l'ensemble qui pèse trop.
Il vap pour oublier la cruauté du boulot
Plonger dans une ness-gui accoudé au bistrot.

Dans quel monde je suis tombé ?

Comme tous, je courais après la tune
Réalisant maintenant l'ironique infortune.
Plus t'en a, plus t'en veux
Plus t'en veux, plus t'es nerveux.
Alors on fait quoi ? On va où ?
C'est quoi les bonnes valeurs ?
C'est quand la bonne heure ?
Pavés dans la mare aux diables
Seront les gravats sur nos tombes
D'objets vassalico-sacrifiables.
Ceux qui rêvaient que le capital ne tombe
Pour sortir de la caste des catacombes
Et dont les poches vides et pleines
Forment le chiasme de leur peine.
Poches vides.
Poches pleines.
Le regard dans le noir du souvenir
Tu ne peux rien bouffer
Tu ne peux plus dormir.
Le jugement, du soir à l'accoutumé
anxieux, par contumace.

Dans quel monde suis-je tombé ?
La masse plus qu’entraînée
à subir, se faire traîner
La carotte au bout du chemin
Et jamais rien de bien à la fin
L'ether lacrimo gêne
Requiem lacrimo ça peine
Sur le trottoir, testament de la haine
accueille l'air conflictogène
J'écris, je pense, je suis
Mais ça ne sert à rien.
Je produis, je réfléchis, je me taris
Mais ça ne sert à rien.
Les infos toujours les mêmes
Des gifs buggués qui te filent la nausée
Les mêmes actualités faussement viables.
Les mêmes courtiers faussement aimables.
Les mêmes JT faussement fiables.
Les mêmes memes immuables.
Toujours.
Aujourd'hui même crever ne protège pas
Les appels au secours, on ne les entend pas
Étouffé dans l'oreiller sur lequel on dort
Priant pour que le vrai monde arrive une fois mort

Dans quel monde suis-je tombé ?

Toute vie n'est pas sacré.
Tout dépend de ce que tu mets de côté
De c'que tu fous sous le matelas ou à la HSBC
Dans l'expatriation d’impôt que tu veux pas payer
Toute vie n'est pas sacré.
Suffit que t'ais un double chromo X dans ton identité
pour qu'on te demande, si tu ne l'as pas mérité.
Toute vie n'est pas sacré.
Mamie,
T'as curé la merde des prétendus raffinés
Les graffitis de ces bites ne méritant pas leur félicité
Immigrer pour le meilleur, 
Mamie, 
C'est tout ce que tu as fait
C'est tout ce à quoi tu croyais
Mais les mâles décident de la liberté
Mamie,
C'est tout ce que tu as fait
Sortir des ritals en restant loyale
Tout ça pour naître en chair à consommer
car les mâles décident encore de nos libertés.

Mais dans quel monde suis-je tombé ?

Mais quel monde a-t-on laissé construire ?
Un monde qui va s'autodétruire ?
Trêve de l'incrédulité.
Ce n'est plus de la fiction.

C'est le monde 
dans lequel 
nous 
vivons.

Est-ce que 2475576000 secondes sera assez long ?



..+ J + D +..



mardi 23 juin 2020

- THE ENOCHIAN SAGA - IV



- Chapitre 4 -
Fusion


"Allez... Viens te dis-je ! Je vais te faire découvrir la Terre."

Pied en l'air
La chamaillerie est enfantine.

"Je n'y ai pas ma place. Je ne peux y fouler le sol."

Las est le temps.
La chamaillerie se fait sérieuse.

"Arrête d'avoir peur ! Accompagne moi ! Tu me manques là-bas."

Alors la plume coulisse du promontoire.
La griffe se serre et le pied glisse.
Derrière, les milices rugissent.

"Qu'as-tu fais Askarel ? De l'Ether, je dégringole."
"Je te libère. Ne veux-tu pas voir tout ce qu'il y a à faire ?"
"Non j'ai peur. La discorde est reine."
"Dans tous les mondes de la voûte universelle, tout n'est que scène."

Et tombent, tombent, les oiseaux du ciel
La cendre se mêle aux ailes
Et les bras du corbeau se déciment
Alors qu'ils tombent dans l'abîme.
Et pleurent, pleurent, les oiseaux du ciel.

APOKALUPSIS

L'oiseau dans l’œuf noir en gestation,
Attends son tour de protection. 

Le sol est violent.
La glaise sèche comme le vent.
Les montagnes gémissent
Et de la voûte surgissent
Des perles de feu mugissant
Parcourant les cieux du sacrifice.

Choisis ton rang. Choisis tes parents
Anthropiens de la Terre.
Choisis tes âmes. Choisis tes armes
Soeurs de la Colère.
Choisis
Ceux qui sont censé te nourrir. Te faire grandir.
Choisis
Les dévoués pendant la Guerre.
Ceux qui se cachent dans la bienveillance étouffée.
Mais sache, qu'un choix n'est jamais à faire :
L’appartenance viscérale
Au jugement général.

Pleure sur ta naissance sous des chaines innées.
Pleure sur tes choix qui n'en sont pas pour de vrai.
Pleure sur la solitude de ton âme pleine de pureté.
Pleure encore et encore sur un monde que tu ne peux changer.


Fais tomber la pluie sur la forêt en pleine agonie.


Nephilim n'est pas fait pour être ici.




+ J +


jeudi 4 juin 2020

- THE ENOCHIAN SAGA - III



- Chapitre 3 -
L'éveil de la descendance


Et si,
Le point charnière était aujourd'hui ?
La fausse élite guidée par le faux Dieu
Se transforme en fumée puis se fait feu.
On souffle sur des cendres soufrées
encore chaudes.
Pendant que les pensées se font froides
Automatisme de survivance
Face
Aux automates de la Surguidance.

Et si,
Aujourd'hui était le futur qu'on a oublié ?
Cette envie de construire le bien commun ensemble
Sans que les autres asservissent les uns
Sans que l'un se garde ce dont on a besoin
Pour son individualité
Pour son confortable mépris de l'humanité.
On souffle les bougies d'une économie brisée
encore chaude.
L'Elite de la France
Face
A la Multi-conscience.

Et si,
Aujourd'hui je faisais le point.
Je regarde l'avant
Je regarde le maintenant
Et je ne vois pas d'issue devant.
Cette angoisse qui me prend les tripes
Ne pas savoir quel est le bon leadership
Si demain je pouvais simplement respirer
En me disant que j'ai accompli ma destinée.
Aujourd'hui je me regarde dans la glace
Je regarde ma face
Le regard en face
Et je ne vois pas pour l'instant 
Celui que je dois être un jour venant.

Mais l'éveil est long.
L'éveil prend son temps.
Comme une fleur qui s'ouvre une fois en 30 ans
Mon esprit guette le moindre rayon éclair
Qui me fera transcender
Le Ciel
L'Enfer
Et la Terre.



lundi 3 février 2020

- THE ENOCHIAN SAGA - II


- Chapitre II -
Passer le voile




On a déchiré le voile.
En un instant.

En un instant,
On est passé du coté
simple de l’existence.
En un instant.

Est-il déchiré complètement ?

Il se fend.
Lentement.

Lentement,
La lumière conscience
s'installe dans le temps.
Plus elle s'étend
Plus On est,
profondément.
Incision du corps létal.
Réalisation du Moi initial.

On a déchiré le voile.
En tombant.

En tombant,
On est passé du côté
Matériel de l'existence.
En tombant.

Est-il déchiré ou persistant ?

La réponse sur nos flancs.
La réponse à nos côtés.

Dites-vous Anges incarnés?

On croit en l'humain éveillé.
La lumière conscience
Pleine d'omniscience.
On est partout et là
à la fois.
Je suis Toi,Tu es Moi
Nous sommes On
et On est Ça,
à la fois.




JACKOODY x DEM



jeudi 30 janvier 2020

- THE ENOCHIAN SAGA - I


 - Chapitre I - 
La Conscience du Nephilim



Cette nuit je suis tombé
Sur Terre.


Et j'ai tout vu.


Ma naissance dans la glaise
Mes blessures dans la braise
Ma chute et la Genèse.
Après avoir connu les cieux
côtoyé les dieux
et volé les yeux.

Cette nuit je suis tombé.
Sur le duvet lumineux
La gloire de l'auréole en miette.
J'ai tout revécu.
Le beaucoup et le peu.
Fouler le chemin de neige.
Les premières nuances de beige.
Après avoir connu l'éther.
côtoyé l'enfer.
et volé dans l'air.

Cette nuit,

Mon lit a eu le vertige.

Cette nuit, 

La vie a eu le vertige.
Je me suis rappelé.

Riant tu me disais que tu ne descendrais jamais.
Riant je t'ai ouvert le paris
Jamais tu n'aurais quitter monts et paradis
Si ma main n'avait pas entraîner ton pas.


Des formes à mes pieds
criaient que j'étais bien là.
Que j'étais bien moi.
Qu'il fallait que je reprenne la poursuite.
Qu'il fallait que je persévère pour la suite.

La douleur au dos.
La lourdeur du haut.
Les fentes d'où coulent, triomphante,
La sagesse de la pupille hiérophante.
Les glyphes glissent
Devant mes yeux, maintenant, 
Grands ouverts.
Pardon Sorunifères
Car j'ai mis beaucoup trop de temps.

Peu après, 
dans la brume nocturne
Les chimères satinées de Saturne
M'ont offert les larmes perlées 
De la Voie Lactée.
J'ai été couronné
Dans une province de Laniakea
Ce corps, qu'on a orné
De boucles d'oreille
De longs colliers
De parures pour prier.
De bijoux à corneilles,
Est le vaisseau de mon épopée.

C'est donc ça avoir plusieurs vies.

Je me savais égaré, loin des Trônes.
Perdu dans la stratosphère
En tentant de trouver ma couronne.
Désormais,
C'est Moi que je cherche sur la Terre.





.J.

vendredi 3 janvier 2020

. 2020 - HIT THE ROAD PHRERE .


Jack fait ce qu'il veut.
Parrain du mode branlette
Parrain en mode jeune vieux
Rien à foutre de tout
Rien a foutre du taff.
Rien à foutre de vous
Rien à foutre des baffes.
Mafieux d'l'echec dans sa tête
En mode branlette.
Jack fait ce qu'il veut.

Les yeux façon Tarzan
De liane en âmes
Regard sur les passants
Sur lesquels son cœur pose une larme ;
Une larme de schnaps abricoté !
Le foie en PLS dans l'abris côtier,
Posé sur un gros point de côté,
Pendant qu'à l'extérieur tout se met à hurler.
Les chiens dehors qui aboient
Les poulets de horde qui se noient
Il pose les questions des quelques méninges en action.
Qui es-tu toi petit âne profane,
Dans ta basse cour ,
A voir l'angoisse dans l'amour?
A voir l'amer dans ton frère ?
A voir l'enfer sur la Terre ?
J'ai rêvé de la mort d'Orelsan
C'était la semaine dernière.
Et j'n'ai pas ris.
Et j'n'ai pas pleuré.
J't'ai regardé et j'ai souris.
Tu avais vu juste et tu me l'as dis.


Jack fait ce qu'il veut.

Il se barre où il a envie.
Il pousse le chariot qu'est sa vie.

Guinness dans trois mains
Bassesse au matin !
Monsieur est servi !
Il se bourre où il a envie.
Le cheveux façon système nerveux
Pique le crane des aïeux
Jack excuse même les piètres vœux
Glutamate Monosadique vérécondieux.
Jack fait ce qu'il veut.
Il faut virer les faux dieux.
Petit anarchiste c'n'est que l'début
Ébouriffe ton veau-cer, rien n'est perdu !
Les artistes reviennent d'entre les morts
Parfois juste posés contre les sycomores
Jouant avec ces fruits si légers
Qu'ils en ont oublié de penser.

Pur sulfure du corps
Cœur presque inflammatoire
Les yeux lancent des météores
Des missiles visqueux dans les ciboires !
Cinabre dans les veines 
- Qui voit l'oxyde, voit ses peines - 
Plein de plombs dans la tête
Trop de plomb dans les bêtes
Pétage de plomb dans les fêtes
Marre de m'faire plomber dans mes quêtes.
Ne nous faisons pas gibier
Des potences faciles des orateurs!
Ces branlos qui chassent le salarié
Qui les pistent à la peur.
Mieux vaut manifester que la passivité.
- Homo homini lupus est -
Mieux vaut ce manifeste que la peste.


Jack fait ce qu'il veut.
Jack s'en balek.

Il check des salamalecs
A des fennecs bourrés aux cupcakes.
Il se barre où il a envie
Trou noir indécent ravi !
Plus de cheveux blancs
Que vous tous réunis.
La mèche pâle râle
"Vous n'êtes que des enfants!
Vous n'êtes pas vivant !
Vous n'comprenez rien !"
Jack s'en balek, il est garde chien !
Il refoule de la beck 
Frôlant le nervous-break.
Il fait ce qu'il veut, Jack.
Hit the road Phrère
Et relève toi fier !
Car le Ventricule parfois reprend.
Il a enfin trouvé son moment présent.








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