jeudi 13 juin 2019



To kill you

Il boit
à ses lèvres entrouvertes.
Il boit
à l'ivresse bacchanale.
Puisque la boisson est,
aujourd’hui,
plus que pure raison,
Penche sur ton corps
le liquide vespéral.
Liquide viscéral
Marquant l'ébriété,
béat de découverte !
Le Grand Jeu en vaut la chandelle.

- à Mes Phrères simplistes -


To kill you
Tokilyou

Sur le chemin vers l'horizon,
Visage de Terre,
s'ouvre un cratère
déversant contre la voûte du ciel
Des astres, vieux de millénaires.
Ses yeux entrent dans le vide
de motifs
ronds
colorés.
Quand ploient
sous les vagues
De beaux masques - êtres avides
de sens -
d'Ovide .


Tokilyou
Tukilya

L'exploration se fait déshabillé
Le discernement se fait nu
au-loin
cascade de motifs ronds
colorés
plastifiés
dans un ensemble de vapeur
éthylique, de pieds.
L'extraction corporelle
est lourde
est dure
est sourde
à l'appel de la raisonnable
sobriété.


Tukilya
Tekilya

C'est cynique des pavés.
Ça te rigole dessus,
Ça te rigole au nez
pendant que l'Homme bien né
titube entre les arrêtes
de ses propres pensées.
C'est cynique,
Au point d'en faire
pléthoriques ballets
de clown maniaco-triste,
habillé de vulgaires
motifs ronds
colorés.


Tekilya
Tequila !

Tchin ! Prost ! Banzai !
Rupture du barrage !
Le vin coule à flot
Ça devient le paradis
Des barges
Des fous
Des barjots,
aux trous
remplis,
de motifs ronds colorés.
Je crois voir dans ton visage
Celui du dieu d'amour
de l'absinthe
du brassage :
Ce bon vieux Bacchus qui me fait la cour !


Tequila!
T'es Qui là ?

Dans le miroir
cerné de noir
Regard
agard
perdu
dans le brouillard ?
Fumée
d'un rêve
Spirito-effacé
aux motifs ronds, colorés.




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