lundi 17 décembre 2018

Memento Melodie




Il y a ces vieilles mélodies 
Ce manège de chevaux vibrant
Dans la matière perlée.
Cycles du passé sans cesse présents
empoisonnent mes veines
et percent mes pensées.
Barbares furieux,
Lancés à toute allure 
Drakkars d'un nouveau monde,  
Lancés à toute allure
Débris à la mer
Lancés à toute allure
Contre le ventricule rocher.
A la conquête de mon esprit 
Je plonge ;
Je me rappelle des après midi 
d’amour chaud 
de caresses.
Je me rappelle l’odeur du lit
Merveille du réveil
l’odeur de la nuit 
capiteuse.

Ce manège de chevaux vibrants  
Merveilles de l’oud à mes narines aux aguets
Le son du silence pesant heureux 
Et les reliques recouvrent mes yeux 
De la mélopée de Kecharitomene.

L’autre monde pleure d’avoir causé tant de peine.

Une muse chante l’encens ancien,
la myrrhe, et autres trésors de marin.
Nos ballots s'y seraient posés
Seulement tu es seul avec ta haine.
Avec des questions.

L’autre monde pleure d’avoir causé tant de peine.

Le rêve mystique arrive sur son grand cheval
de feu.
Dans la matière perlée,
Il galope puissant,
Faisant jaillir en cascade la mer 
Le long de la roche éphélide.
Refoulée au fond de l’abîme ventrale
J’ai un haut le coeur.
L'ivresse est bonne.
Sauvez moi mes frères !
L’inquisition Mémorielle, arrive! 
La horde sensorielle, traine.
La horde sensorielle n'en a pas finis

A l’inverse de ce trésor de Pirate démunis,
L’autre monde pleure d’avoir causé tant de peine.

Les cycles du passé,
cheminent vers la paix,
dans le vent.
Les secrets du miroir
Prisonnier du noir
Prêts à se reposer.

Santiago...
Tu me parais bien éloigné 
Tout comme la silhouette courbée
sur le siège Dagobert
Ai je vraiment vu ça ?

L’autre monde pleure d’avoir causé tant de peine.

Tout n’est que véhémence!
Les boucs sacrifiés de Yule
Abandonnés pendant l’hiver qui ondule
Elle s’est nourrie de vos êtres 
attendant
tranquillement
le réveil de sa moitié perdue.
Il y a ces vieilles mélodies 
quelques part, 
dans la grise matière
qui fourmillent
entre un manège et
des sortilèges.

.P.P.



Le paradigme paradis
S’entendre dire qu'on n’a qu’une vie
Comprendre l'éveil 
Perdre le sommeil
A travers les merveilles
Du regard des corneilles.


Dans un dernier soupir d’étain
Pendant que tout s’éteint 
Je vois une créature des enfers, tombée.
La bête semble brisée.
Son corps blessé.
Soudain son doigt presque mort
Me montre de regarder vers le Nord
De poser l'hétérochromie sur l'aurore
Mes yeux vers le ciel, de sa robe enneigée 
Fait pleuvoir l’ensemble de la voûte étoilée 
Petites poussières ardentes en bas des nuages
Marquent le commencement d’un tout nouvel age.
Fils premiers de la création plein de questions
Succombent aux fleurs telluriennes par bataillon.

- Paradigme infernal 
Nous avons tant à faire 
Il est temps que l'on s'affaire 
Paradigme mondial
La reconstruction, l'amour, pas de guerre 
Paradigme planétaire -

- Paradigme paradis -

Gavage des oies, lance de fer et fer de lance
Ravage des toits, lance en l'air, l’ère en transe!
Nous aimons les objets au lieu d'aimer les gens
L’humain est un enfant pourri, 
Fruit gâté qui aime les objets
La faim qui terrasse
On terrasse sans fin.
Vous leur avez montré la guerre
Les ornements
La magie
Vous serez punis.

- Paradigme infernal 
Nous avons tant à faire 
Il est temps que l'on s'affaire 
Paradigme mondial
La reconstruction, l'amour, pas de guerre 
Paradigme planétaire -

- Paradigme paradis -


**
*

Satan Père




Sur ton rocher, le visage fermé
Tu es là de ton immuable existence
A travers les ages, enchaîné à regarder
Le monde, ce manège fou en transe.


Tu vois les anges et les nuages.


Tu es là, sur ton immuable rocher
Les chaines comme unique ornements
De ton être déchu, météorite oublié
De la jungle cosmique s'effeuillant.


Tu vois les anges et les nuages.


L'étoile du matin dont tu portes la lumière
Est la raison de ton enfermement dans le rien
Pourtant les bijoux forgés de tes mains joaillières
Supportent toutes les malédictions de Caïn.


Tu vois l'archange et les pillages.


Je me rappelle de tout ce qu'on s'est dit
Le sais-tu ?
Quand tes avis fantasques me tombaient dessus
T'ai-je dis ?


Je vois les anges et les nuages.


Les yeux ardent et les ailes noires brûlées
Je donnais à ton enfer des larmes d’âme née.


Je vois les anges et les nuages.


Toutes les leçons en ces temps damnés
Aujourd'hui je n'ai ni tristesse, ni regret


Je vois l'archange.


L'enfant de Lucifer n'a pas peur de l'enfer.
L'enfant de Lucifer n'a pas peur de ses pairs.


Je vois les pillages.



art by DEM







lundi 3 décembre 2018

- HK lover -



Hong
Kong
STREET
The drug dealer of the sea
The banker road good to see

Ça sent comme Disneyland ici
La consommation, la bouffe, le pognon
Les Aston Martin côtoient la misère, les poubelles et la patine
Pas le temps de regarder par terre, la vie se passe en l’air
Lève la tête petit tu verras peut être un bout de paradis
Oh Hong Kong Street

Et ça passe et ça file comme le vent dans les buildings
Les bouteilles orphelines sur les trottoirs du capital 
Dans un pays qui est sa propre capitale
Entre deux passages de vie gravés sur les murs
Ça sent les viscères, l'échappement et les fruits mûrs 
Ooh Hong Kong Street
The Salted Pig et les confettis flottent dans l’impureté globale
Des bars à fumer qui dégagent des nuées craniales
Dans un brouhaha d'âmes qui jurent vengeance
Étouffés par les égos qui pouffent de défiance
Oooh Hong Kong Street


C’est Lan kwai fong, du soir au matin
Au loin, résonne le bruit du gong 
Les fantaisies se font fantasmes enfantins
Tandis que les ancêtres s'y voit pour un dernier Mahjong
Ooooh Hong Kong Street

C'est fluo dans la voûte des cerveaux
l'acide des néons qui pleut le long de mes yeux
qui pleut le long des hauts balcons
qui pleut un torrent hypnotique d'opium narcotique
Personne ne dort, personne ne rêve, le monde est mort.
Oooh Hong Kong Street

Les odeurs dans les regards moites dévorent de leur dentier
Tout ce qu'il restait de l'éternité 
Passez le soir à Lamma et ses visions, enfin vous comprendrez
Pourquoi tant de fascination à venir s'y échouer
Le nom des stations imprononçables comme d'antiques incantations
Sont d'autant plus de plaisir à chaque délire dans l'air poison.
Oh Hong Kong Street.




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