mardi 30 avril 2019


J'ai la gerbe Jack,
Un vestige de vertige
du sérum philosophique.
J'ai la gerbe
Sur les berges
du cervelet visqueux.

J'ai la gerbe Jack,
La vomissure par les yeux,
La gerbe du tournis 
- un carrousel de l'esprit -
contre les sinoques fabuleux.

J'ai la gerbe Jack,
Je me réveille plein de nœuds,
Plein de déjections d'amygdales
De gens qui ont la dalle.
Miroir concavo-pittoresque
de leur vie en creux.

"The road of excess leads to the palace of wisdom"
qu'il dit l'autre...

- Enlumineur illuminé -

Je traîne sur cette route.
Je vagabonde l’âme légère.
- Des bars aux rues
Du Zinc-Tequila aux polka dots
De la raison à Bacchus -
Je saute de méninges en manèges
Sur les croûtes
des côtes
de l'Enfer.
Je saute de messages en mirages
Sur l'amont
des fonds
D'Andium.

¡ Arriba moron !
Du promontoire en fumée noire
Je gerbe le feu ardent !
Il y fracasse
Le salut de mon existence
Dans ton crâne de catin
Suspendu à 
de la glace 
pilée au matin.
Je suis le liquide 
de l'amphore 
du Verseau,
s'enfonçant dans le verre
à la force des sceaux.
J'suis le poinçonneur du Lillet
Pour St Michel, passe par mon poignet.
Jack,
Je n'ai pas de regrets.
Le vent de la liberté
Sur les pâturages argentés
Forment un océan 
Où paissent de beaux cabris.
Cornus, ailés, aux crins de feu indigo,
du plus profond de l'Hadès hurlent et crient :
- "On a la vie devant nous !"

J'avais la gerbe Jack !











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