mercredi 10 novembre 2021

.The Flame that whispers.





Burn the mother
Burn the witch
Burn
Burn the sister
Burn the witch
Burn
Burn the lover
Burn the witch
Burn

Faces in the clouds
Those who are in the earth
Those that flow with the river
The faces on my face
And burn the twigs
Burn

The goddess has many faces
The goddess has many fates
In the summer bonfire
Rumbles the power.
And burn the tears
Burn

Cause the goddess has many faces,
Has many fates
For you clay child in the Earth
All foreheads are yours
And burn the fears
Burn

Burn me man
Burn me
Burry me if you want
Hurt me if you flaunt
But power can't die
Like the owl
haunts your dreams
hunt eats your screams 
You are the hind
And I am the mind
Run from me man
Run

And
Burn the mother
Burn the witch
Burn
Burn the sister
Burn the witch
Burn
Burn the lover
Burn the witch
Burn

 D



mercredi 13 octobre 2021

Le Sanglot D'Esnemedh

Sommes nous donc si proche De la fin du monde ?

Quand toute la vie s’arrache A notre poigne immonde…


Les créatures du ciel

tombent

Les vivants de l’eau 

sombrent

Les mortels de terre

brûlent

Et pendant ce temps,

Impassible,

Le soleil éclaire leurs tombes.


O pâle lueur inertielle

A combien en est-on de sceaux ?


Les oiseaux meurent.

Les entités ont peur.

Elle se réfugient chez les leurs

Mes sœurs.

Les entités craignent ce qui arrive

Elles entrent chez vous.

Ne poussez pas la porte du cœur

Mes sœurs

Vous êtes loin d'être fou


Voyez ce qui arrive, Éveillés,

Avec les yeux qu'on ne voit pas.

Voyez la masse 

qui s'approche et menace

Avec le souffle qui ne se voit pas.

Voyez la puissance divine

qui se joue de notre réalité

Et qu'on ne voit pas.


Conscience de ce qui ne se regarde pas

dans la matière en ruine.


Mais moi... Je vois.

Je vous vois.

Les Soeurs. Les Eveillés.

Les Organiques.

Je vous vois. Tous. Dans l'unicité.

Mais je vous vois aussi,

O grand malheur,

Je vous vois toujours plus

Dans le noir de la peur

Et dans le blanc du vide. 

Qu’offrez vous en sus

Que l’indécence qui va plus haut

que le trou dans votre bide ?


Glorieux est le chemin.

Il est dangereux. Il apporte la peur.

Cela mène à l'annihilation.

Belle chose qu'est la destruction.

Elle amène la reconstruction.


La peur, une fois apprivoisée

Tutoie invariablement la clarté.


Je suis l'obscur Esnemedh.

Je suis l’endurance. Je suis la véhémence.

Et j’ai la force de vous anéantir 

Une exaltation future à vous voir périr...

Vous êtes mes porteurs. Vous êtes ma noirceur.

Ma nourriture racoleuse

Et viciée.

Mais 

Dans votre vacarme exalté

Je ressens une grande complainte

Du fond de mon vaisseau.

Une forte et froide étreinte

Pas plus bruyante qu'un ruisseau.

Comme un cri étouffé

Qui se répand 

Qui s'étend. 

Brisé. 

Éparpillé.

Mon chaotique cœur.

Parsemé en étoile dans mon corps

Pleure, encore et encore.

Je ne suis pas idiot. 

Je ne suis pas aveugle.

La porte est ouverte. Les seaux cassés.

Tout ce qui arrive devait arriver

Et ce ne sont ni les mots,

Ni le mal que je beugle,

Qui changeront l'universelle volonté

Des chevaucheurs indomptés.



C'est alors que par vos yeux invisibles je vis l'armée des bannies de Cion.



Mon âme, qui s’arrache 

A la brillante attache

Que j’avais pour vous,

s'est juste étiolée.


.:J:.

vendredi 10 juillet 2020

Dans quel monde suis-je tombé ?

Un endroit où les choix n'existent pas.
Une Fatigue générale.
Tous ces égos qui ne voient que leur minois
Fatigue générale
Du jugement, loin d'être le dernier
De ces faux chefs de légions écervelées.
Dans leur tête, 
De la semoule, du blé, l'oseille et des billets
Un champ en jachère de sa chaire humanité.
Le crabe n'a rien pour hurler
Silencieusement il chiale
Il sent qu'il a mal
Il enterre peu à peu l'humanisme
Pendant qu'on applaudit le fordisme.
Trop de sensibilité viscérale
Pour ce rêveur animal.
Petit crabe d'impassibilité,
Accroché comme il peut à son rocher
Mollusque dur contre des vents qui ne font pas marrée.
Nous sommes 
Les inadaptés, 
Les sans-travail, 
Les artistes, 
Les nourriciers,
Une toute autre mentalité.
Dans son oeil, ce sera toujours plus prisé
Qu'un mouton bien sapé pendu à sa cravate,
L'égo pensant échapper à sa peur du traîne-savate,
Courant hagard comme un fou après l'or
Horrifié par la funeste fin de Pandore.

Dans quel monde suis-je tombé ?

Le Cancer a des aspirations aussi
Et ce n'est pas à être aspiré.
Spirale sociétale infernale confinée 
A assez duré.
Il réclame pinces fermées
De la terre, de l'espace, et la liberté
Il ne faut pas entrer dans le moule égoïste
Et se perdre dans un supermarché
De rayons tristes.
Nous sommes les produits aveuglés
De la vie qui nous passe sous le nez.
Souvent, le petit crabe accuse mercure retro
Mais c'est juste l'ensemble qui pèse trop.
Il vap pour oublier la cruauté du boulot
Plonger dans une ness-gui accoudé au bistrot.

Dans quel monde je suis tombé ?

Comme tous, je courais après la tune
Réalisant maintenant l'ironique infortune.
Plus t'en a, plus t'en veux
Plus t'en veux, plus t'es nerveux.
Alors on fait quoi ? On va où ?
C'est quoi les bonnes valeurs ?
C'est quand la bonne heure ?
Pavés dans la mare aux diables
Seront les gravats sur nos tombes
D'objets vassalico-sacrifiables.
Ceux qui rêvaient que le capital ne tombe
Pour sortir de la caste des catacombes
Et dont les poches vides et pleines
Forment le chiasme de leur peine.
Poches vides.
Poches pleines.
Le regard dans le noir du souvenir
Tu ne peux rien bouffer
Tu ne peux plus dormir.
Le jugement, du soir à l'accoutumé
anxieux, par contumace.

Dans quel monde suis-je tombé ?
La masse plus qu’entraînée
à subir, se faire traîner
La carotte au bout du chemin
Et jamais rien de bien à la fin
L'ether lacrimo gêne
Requiem lacrimo ça peine
Sur le trottoir, testament de la haine
accueille l'air conflictogène
J'écris, je pense, je suis
Mais ça ne sert à rien.
Je produis, je réfléchis, je me taris
Mais ça ne sert à rien.
Les infos toujours les mêmes
Des gifs buggués qui te filent la nausée
Les mêmes actualités faussement viables.
Les mêmes courtiers faussement aimables.
Les mêmes JT faussement fiables.
Les mêmes memes immuables.
Toujours.
Aujourd'hui même crever ne protège pas
Les appels au secours, on ne les entend pas
Étouffé dans l'oreiller sur lequel on dort
Priant pour que le vrai monde arrive une fois mort

Dans quel monde suis-je tombé ?

Toute vie n'est pas sacré.
Tout dépend de ce que tu mets de côté
De c'que tu fous sous le matelas ou à la HSBC
Dans l'expatriation d’impôt que tu veux pas payer
Toute vie n'est pas sacré.
Suffit que t'ais un double chromo X dans ton identité
pour qu'on te demande, si tu ne l'as pas mérité.
Toute vie n'est pas sacré.
Mamie,
T'as curé la merde des prétendus raffinés
Les graffitis de ces bites ne méritant pas leur félicité
Immigrer pour le meilleur, 
Mamie, 
C'est tout ce que tu as fait
C'est tout ce à quoi tu croyais
Mais les mâles décident de la liberté
Mamie,
C'est tout ce que tu as fait
Sortir des ritals en restant loyale
Tout ça pour naître en chair à consommer
car les mâles décident encore de nos libertés.

Mais dans quel monde suis-je tombé ?

Mais quel monde a-t-on laissé construire ?
Un monde qui va s'autodétruire ?
Trêve de l'incrédulité.
Ce n'est plus de la fiction.

C'est le monde 
dans lequel 
nous 
vivons.

Est-ce que 2475576000 secondes sera assez long ?



..+ J + D +..



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